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 Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?"

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Heidi W. von Bergen
Heidi W. von Bergen


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MessageSujet: Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?"   Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?" EmptyMer 12 Oct - 21:55


Heidi Wilhelmina von Bergen
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Nom, Prénom(s) : Von Bergen, Heidi Wilhelmina
Âge : 30 ans
Date & Lieu de naissance : 7 juillet, Mint Cream dans les montagnes suisses situées des royaumes de glace
Conte : Heidi & Guillaume Tell (mythologie suisse)
Personnage : Heidi & Guillaume Tell
Orientation & Statut : Hétérosexuelle, je suis mariée à mon très cher Peter et nous avons un petit garçon, Fritz. Autant vous dire que question vie amoureuse je suis gâtée par la vie ! Je ne tiens en aucun cas à être infidèle à mon époux qui a déjà tant sacrifier pour moi !
Groupe : Le peintre
Un camp en particulier : Les héros de Storybrooke, j'ai toujours été du côté de la justice et des plus faibles. Les jeux politiques qui se mettent en place aujourd'hui nécessitent que l'on se choisissent un camp et je vous promets que je n'hésiterais jamais à dégainer mon arbalète face aux envahisseurs. Aussi puissants qu'ils soient, ils ne me font pas peur !
Pouvoirs : - Savoir en herbologie : J'ai toujours été fascinée par les plantes, j'imagine que c'est parce que j'ai grandi dans les alpages auprès de Grand-père et de Peter qui étaient tous deux de grands connaisseurs en plantes médicinales. J'ai appris à les reconnaître et à les utiliser pour en faire des pomades, des infusions ou encore des bonbons. Oh bien sûr, je ne prétends être un grand docteur et mes remèdes ne soignent que des bobos assez superficiels. Il n'empêche qu'ils sont diablement efficaces ! Je peux par exemple soigner les angines et les rhumes, la grippe, les troubles du sommeil ou encore les brûlures et je connais une pomade très pratique pour accélérer la cicatrisation des plaies !

- Affinité Animale : J'ai passé la plupart de mon enfance au contact des chèvres et des animaux sauvages ! Je possède un lien très fort avec eux. Je peux les comprendre et ressentir leurs sentiments. Il m'est très facile de les apprivoiser et je suis capable de les dresser facilement à obéir à des ordres simples.

- Maniement des armes : Lorsque j'ai choisis de prendre part à la rebellions contre les Autrichiens, j'ai rapidement appris à manier les armes pour pouvoir me battre. Je sais très bien utilisé les épées et les albardes, j'ai également appris à manier des armes plus lourdes comme des canons ou des catapultes. Mais mon arme fétiche reste d'arbalète. Je suis une experte dans son maniement et je ne manque ma cible que très rarement.

FEAT Audrey Tautou


Que penses-tu de la politique actuelle des choses ?
Es-tu au moins au courant de ce qui se trame ?
Si je sais ce qui se passe ? Vous savez on entend beaucoup de bruits qui courent sur des forces en présence dans le Monde des Contes. Elles racontent que certains être très puissants se disputeraient les différents royaumes... J'ignore si cela est vrai mais vous mentirais si je vous disais que je n'étais pas inquiète. C'est vrai après tout la ville de Storybrooke a reçu des visites bien peu plaisantes ces derniers temps, surtout depuis qu'un passage s'est ouvert entre la ville de Storybrooke et le Monde des Contes. Des monstres ont déjà attaqué des habitants de la ville et même le Granny's n'a pas été épargné par leur sauvagerie ! Bien qu'il s'agisse de la concurrence, je ne peux que me sentir navrée pour cette pauvre Mère-Grand. Ce restaurant c'est toute sa vie après tout ! Enfin bref... tout ce que j'espère c'est que ces incidents ne se multiplieront pas dans les mois à venir. Maintenant si vous me demandez si je vais intervenir... je pense que je prendrais effectivement les armes mais uniquement pour défendre ma ville et ma famille ! Storybrooke est notre hâvre de paix, un îlot tranquille au milieu d'un Monde des Contes agité. Il doit le rester pour toute les personnes qui ont soif de paix et de liberté ! Alors oui, s'ils osent nous mener la vie dure je les réexpédiraient à l'envoyeur aussi vite que possible !


Anecdotes & Caractère
Heidi adore le sport et tout ce qui est activité physique. Elle aime aller courir aux aurores dans notre belle forêt de Storybrooke.

Heidi est une farouche défenseuse des droits des animaux. Après avoir vu tant de personnes les maltraiter, elle ne supporte pas qu’on leur fasse du mal ! Elle est inscrite à toutes les associations qui ont pour but de les protéger. Elle recueille d’ailleurs régulièrement des animaux sauvages qu'elle soigne avant de les relâcher !

Heidi est une chocolatière de génie… Elle adore le chocolat et a lancé ma propre chocolaterie ! Elle vend également des produits laitiers qu'elle fabrique directement à partir du lait de ses chèvres.

Heidi a trois animaux à la maison. Tout d’abord, elle a un chien ! Un Saint-Bernard adorable qu'elle a appelé Hercule en hommage au chien qu'elle avait lorsque elle était enfant. Elle possède également deux chèvres qu'elle traie tous les jours ; une chèvre blanche appelée Blanchette et une chèvre naine du nom de Farouque !

Heidi n'est pas mauvaise en travaux manuel. Tout comme son mari, elle aime beaucoup travailler le bois et réalise parfois de petites sculptures durant ses loisirs. La broderie et la couture font également partie de ses passe-temps favoris.

Heidi a toujours conservé l'arbalète fétiche qu'elle conservait depuis que qu'elle s'est battue pour son pays. Elle s'entraîne très souvent avec en forêt. On ne sait jamais sur quoi on pourrait tomber !

Heidi adore l’écriture et la lecture. Durant sa vie, elle a écrit beaucoup de livres pour enfants traitant de ses montagnes et de légendes de son pays. Elle continue à le faire à Storybrooke !

Heidi déteste tout ce qui est superficiel. Elle ne porte que très rarement du maquillage. Les bijoux et les vêtements n'attirent pas plus que tant son regard.

Caractère

Ce qu’il y a de plus remarquable chez Heidi c’est son éternel optimisme. La jeune femme voit toujours la vie du bon côté des choses et possède une grande force de caractère. C’est bien souvent elle qui pousse ses proches à se dépasser et à faire preuve de courage. Elle est également courageuse et très persévérante, lorsqu’elle se lance dans une bataille, elle fera son possible pour la remporter ! la montagnarde aime la vie et elle en profite un maximum. Libre et indépendante, elle suit ses envies ne se laissant pas déstabiliser par la société et les barrières qu’elle place sur sa route. Heidi n’est pas du style à se laisser impressionner par les artifices, elle préfère la pureté du cœur à la beauté purement physique chez une personne. Elle possède d’ailleurs un don particulier pour voir la beauté là où personne ne la remarque ! Elle apprécie par-dessus tout d’aider ses proches à faire ressortir le meilleur d’eux-mêmes. En revanche, Heidi déteste les idées préconçues et préfèrera se faire sa propre opinion sur un sujet ou une personne plutôt que d’écouter l'opinion des autres. Vous l’aurez compris, Heidi est une fille qui aime consacrer du temps aux personnes qu’elle aime. Pleine de bonnes intentions et très généreuse, elle ne ménage pas ses efforts lorsqu’il s’agit d’aider quelqu’un. Fidèle en amitié et en amour, la jeune femme aime créer des relations basées sur l’honnêteté et sur la confiance. Même s’il est difficile pour elle de s’attacher immédiatement, elle sera d’une loyauté sans faille une fois qu’elle aura accordé sa confiance ! La guerrière serait prête à tout pour protéger les gens auxquels elle tient, étant prête à mettre en danger jusqu’à sa vie pour les sauver.

Cependant, comme toute personne, Heidi possède des défauts. Sa persévérance la pousse parfois à faire preuve d’entêtement. Il peut lui arriver de sa placer des œillères devant les yeux, refusant d’écouter les bons conseils de son entourage. Il lui arrive de négliger les personnes qu'elles aime lorsqu'elle est engagée dans ses batailles. Elle peut également sembler naïve et quelque peu sotte. S’accrochant à l’idée que chacun possède une part de bonté, elle peut se laisser manipuler par des personnes mal intentionnées. Heidi a également tendance à ne pas garder les pieds sur terre. Rêveuse, elle voit le monde comme il devrait être et non comme il est en réalité. Cela peut lui poser des problèmes, notamment dans la gestion de ses affaires. Elle ne compte pas ses sous, ne tient pas compte des recettes du mois et travaille bien souvent selon ses désirs. La jeune montagnarde est également une personne étourdie, il peut par exemple lui arriver d’oublier d’accomplir une tâche importante ou d’oublier ce qu’elle était en train de faire si elle se laisse distraire. Heidi peut également sembler quelque peu froide au premier abord et ne se mêle pas facilement aux autres. C’est n’est pas qu’elle n’aime pas les gens, bien au contraire ! Elle possède simplement une personnalité introvertie qui peut être mal comprise par la société. Lorsqu’elle ne travaille pas, elle a besoin de calme et de solitude pour se ressourcer. Elle préfèrera les petits dîners entre amis ou en famille plutôt que les soirées bien arrosée dans une discothèque par exemple. Comme bon nombre d’habitants de son pays, Heidi possède une modestie poussée à l’extrême. Elle évite généralement de se vanter de ses exploits et à tendance même à minimiser ses prouesses et à se dénigrer. La jeune femme manque bien souvent de confiance en elle et en ses capacités.

Qualités : Courageuse - Fidèle – Généreuse – Honnête – Indépendante - Libre - Loyale - Optimiste – Ouverte d’esprit - Persévérante – Protectrice – Vraie

Défauts : Etourdie – Extrêmement Modeste - Froide – Introvertie – Manipulable - Manque de confiance en elle - Naïve – Rêveuse – Solitaire – Têtue




Pseudo : Miosyz
Prénom : Sandrine
Âge : 29 ans
Loisirs : NKL est mon dieu... sinon voir fiche Marvin
Crédits de la fiche : Google est mon ami !
Code du règlement : Darkness in your soul
Que penses-tu de NKL ? : Toujours aussi génial ! Merci de continuer à me faire rêver après tout ce temps !  Heart
Comment as-tu connu le forum ? : voir fiche de Marvin
Besoin de parrain/marraine ? : Non, je pense que ça va aller !  Razz



Dernière édition par Heidi W. von Bergen le Jeu 10 Nov - 19:23, édité 13 fois
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Heidi W. von Bergen
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MessageSujet: Re: Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?"   Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?" EmptyMer 12 Oct - 21:58

Histoire


Heidi, petite fille des montagnes !
La montagne est tellement jolie quand on grandit auprès d'elle !
Mon histoire a commencé dans un joli petit pays montagneux appelé Seduna et niché au cœur même du royaume de Mint Cream. Je suis née un beau jour d’été au sein d’une famille de classe moyenne. Mes parents choisirent de me nommer Adelaïde, c’était le prénom de ma mère ! Mais très vite, ils abandonnèrent ce nom compliqué et ne m’appelèrent plus que par mon sobriquet : Heidi ! D’ailleurs tous mes proches m’appelleront dès lors ainsi sauf Fraülein Rottenmeier qui me nommera toujours par mon prénom entier sachant que je le détestais par-dessus tout ! Mais je m’avance un peu… reprenons l’histoire là où j’en étais ! Mon père Tobias était menuisier, c’est Grand-père qui lui avait appris de magnifique métier et il le pratiquait avec un beaucoup de savoir-faire. C’est tout du moins ce que ma raconté ma tante Dete car c’est elle qui m’a élevé. Je n’avais qu’une année lorsque j’ai perdu mes deux parents. Je n’ai su ce qui leur étaient arrivés que très tardivement. Mes parents qui avaient rendus visite à Grand-père s’étaient fâchés très violemment avec lui. Furieux, mon père avait quitté le chalet en plein orage et ma mère le suivait en me tenant dans ses bras. Ils se trouvaient en forêt lorsqu’un éclair a touché un sapin qui s’est effondré sur eux. Je m’en suis sortie miraculeusement et sans une égratignure. Ne pouvant s’occuper de moi, Grand-père m’envoya auprès de ma tante où je vécu jusqu’à mes cinq ans. La vie dans la vallée me paraissait bien morne et ennuyeuse ! Ma tante me gardait très souvent à l’intérieur de sa maison, prétendant que la vie à l’extérieure était bien trop dangereuse. Je passais donc le plus clair de mon temps devant la fenêtre, regardant tristement ces montagnes qui me faisaient tant envie mais qui malheureusement restaient inaccessible pour moi ! Je jouais la plupart de mon temps toute seule dans mon coin, tante Dete étant bien trop occupée à chercher un travail qui lui permettrait de vivre décemment. Attention, je ne prétends pas que ma tante était une mauvaise mère adoptive ! Je l’aimais beaucoup et elle m’élevait du mieux qu’elle pouvait. Mais hélas elle était très terre à terre et elle ne supportait pas de se livrer à ce qu’elle appelait « toutes ces frivolités » comme les jeux ou le dessin.

Un jour, lorsque j’eus cinq ans, ma tante appris une grande nouvelle. Après des années à chercher un travail, elle avait fini par obtenir une excellente opportunité de travail dans une grande ville en Bavaria située dans les terres d’Europe, bien loin de notre petit pays. Persuadée que ce voyage serait inapproprié à une enfant de mon âge, elle choisit de m’emmener auprès de mon grand-père paternel dans les montagnes. Je me souviendrais toujours de ce voyage ! Ne pouvant rangé toutes mes affaires dans mon petit baluchon, tante Dete m’avait fait enfilé plus de six couches d’habits. Nous étions en plein été et j’avais terriblement chaud ! En traversant le village dans les montagnes, nous ne manquions pas s’attirer l’attention de ses habitants. La plupart des gens que nous rencontrions connaissaient très bien la sœur de ma mère, originaire de ce village. L’une de ses amies Babeth vient immédiatement nous rejoindre, toute heureuse de faire la connaissance de la fille d’Adelaïde qui avait selon ses dires… tellement grandit depuis la dernière fois qu’elle m’avait vue. Ma tante, très ennuyée par ce contretemps, lui expliqua sa situation. La réaction de Babeth ne se fit pas attendre.

- Quoi ? Tu vas laisser la petite chez « l’oncle de l’Alpe » ? Mais tu n’y penses pas, Dete ! Comment ta nièce pourrait-elle survivre ? Tu sais toutes les histoires qu’on raconte sur lui !

Toutes les paroles de Babeth étaient vaines et ma tante décidée, me tira par la main pour m’éloigner de son amie. Personnellement, je ne réfléchissais pas vraiment aux paroles de cette femme. J’étais bien trop heureuse de pouvoir enfin profiter de cette montagne dont j’avais tant rêvé. En chemin, je m’égarais dans ces magnifiques prairies à l’herbe tendre et c’est là que j’aperçus une chèvre pour la première fois de ma vie. Désireuse de la rejoindre, j’enlevais un à un les vêtements qui m’encombraient. Je ne gardais sur moi qu’une robe de soie blanche et je me précipitais vers la chèvre. Le pauvre animal apeuré tenta tant bien que mal d’échapper à la petite fille qui le poursuivait. Mais plus elle courait, plus elle me poussait à la rattraper. Malheureusement pour moi, ma tante mit très vite un terme à ce petit jeu. Me demandant de me rhabiller très vite, elle porta une partie de mes vêtements dans sa main alors qu’elle me donnait l’autre pour que je m’écarte plus du chemin.

Bientôt, nous arrivions vers le chalet de Grand-Père. Il habitait un très joli mazot tout en rondin situé très haut dans la montagne. Il descendait très rarement dans le village de Mainefeld, même quand l’hiver et la neige arrivaient. Il n’aimait pas voir les gens et il nous le fit bien comprendre. Nous le retrouvions affairé à son travail et c’est tout juste s’il adressa ses salutations à ma tante. Sans même prendre le temps de l’écouter, il se tourna vers elle et lui adressa un regard furieux.

- La petite peut rester mais toi tu pars ! Je ne veux plus jamais te revoir !

Ma tante fût très blessée par les paroles de Grand-père. Elle se pencha vers moi et me serra très fort entre ses bras. Pour moi c’était évident qu’elle m’aimait et qu’elle regrettait sa décision. Mais après tout, elle n’avait pas le choix ! Après avoir déposé un baiser sur mon front, elle s’en alla sans même dire au revoir à Grand-Père.

Au début, j’avais très peur de ce vieil homme que je connaissais à peine. A chaque fois que j’essayais de lui parler, il m’évitait continuant à travailler comme si je n’existais pas. Comprenant qu’il ne fallait pas le déranger, je me dirigeais vers la grande où je fis la connaissance de ses chèvres. Il avait un très joli troupeau qui comptait de cinq chèvres toutes plus gentilles et adorables les unes que les autres. Je me pris très vite d’affection pour la plus petite, Blanchette. Après ma rencontre avec les chèvres, Grand-père me fit rentrer dans la maison. Je constatais alors tristement que mon grand-père ne possédait qu’une chaise et un lit. Un pincement au cœur, je songeais que le vieil homme avait été seul depuis bien longtemps. Il y aurait-il seulement de la place pour moi chez lui ? Sans perdre une minute, je grimpais à l’échelle menant au grenier où Grand-Père rangeait le foin pour les chèvres. Toute heureuse de pouvoir jouer dans le foin, je m’y adonnais à cœur joie. Mes jeux arrachèrent pour la première fois un sourire au vieil homme. Il semblait heureux d’avoir un peu de compagnie ! Très rapidement, je désignais le grenier comme ma chambre. Le foin était très confortable et je disposais de la plus belle vue qui soit sur les montagnes. Je me fis très rapidement ma place dans ce nouvel univers. Grand-père m’apprenait pleins de choses sur son travail avec les chèvres. C’était un véritable spectacle de le voir traire les animaux et préparer du très bon fromage avec leur lait ! J’aimais tellement le goût du fromage de chèvres !

Très vite je fis la connaissance de Peter, un jeune garçon à peine plus âgé que moi. Il travaillait l’été à garder les chèvres dans la montagne. Les gens du village possédaient beaucoup d’animaux et c’était donc un travail bien compliqué de toutes les surveiller. Grand-père l’appelait amicalement « le général en chef des chèvres ». Ce surnom le poursuivra tout au long de sa vie ! Tous les jours, je partais en montagne avec lui et lui tenais compagnie jusqu’au soir. J’aimais bien Peter même s’il est vrai qu’il pouvait avoir un sacré mauvais caractère. Je n’aimais pas trop quand il battait les chèvres pour les punir ou qu’il me volait mon pique-nique. Fort heureusement, je parvins très vite à le convaincre d’arrêter et nous jouions toute la journée ensemble. Comme je pouvais aimer profiter de la beauté de mes montagnes, courir pieds nus dans l’herbe tendre ou découvrir aux côtés de mon nouvel ami les merveilles qui recelait la faune et la flore de la région. Peter connaissait tant de choses sur eux !

Les mois passaient et bientôt l’hiver arriva. Après tant de temps passé ensemble, je dus me séparer de mon ami Peter. Il restait au village pour aller à l’école et ne pouvait donc pas venir jouer avec moi. Les rares fois où Grand-père et moi descendions au village, les habitants le regardaient avec du mépris et de la haine dans le regard. Je ne comprenais pas pourquoi, mon grand-père était une personne tellement gentille lorsqu’on le connaissait mieux ! Ils disaient des tas de choses méchantes à son sujet et prétendaient qu’il était incapable de s’occuper de moi. Plusieurs fois, nous croisions le pasteur du village qui tentait inlassablement de convaincre Grand-père de me laisser aller à l’école. Il ne l’avait jamais voulu, prétextant que les études étaient inutiles lorsque l’on vivait en montagne. Mes visites au village me donnèrent l’occasion de rencontrer la famille de Peter. Depuis la disparition de son père, il vivait seul avec sa mère et sa grand-mère. J’aimais beaucoup cette vieille dame mais malheureusement la pauvre était aveugle et n’avait presque plus de dents pour manger les aliments solides. J’étais désolée de l’apprendre et je me promis de faire quelque chose un jour pour soulager sa peine !

Après plus de trois ans passés dans les montagnes, je reçus une excellente surprise ! Ma tante Dete vint nous rendre visite. Elle était tellement belle vêtue de ses habits de ville ! Elle nous parla rapidement de la raison qui l’avait amenée ici. Des amis de ses employeurs cherchaient une petite fille pour tenir compagnie à la leur âgée tout comme moi de huit ans. Ma tante affirmait que c’était une chance exceptionnelle pour moi de recevoir une éducation digne d’une jeune fille de bonne famille ! Moi je ne voyais pas les choses comme ça. J’aimais tellement Grand-père et ma vie dans les montagnes. Je ne voulais pas partir vivre dans la ville mais ma tante ne m’en laissa guère le choix. Elle m’arracha presque aux bras de Grand-père et me traîna derrière elle. J’avais beau hurler, prier pour qu’elle me laisse rester avec elle. Mais cela ne servait à rien ! J’eus tout juste le temps de dire au revoir à Peter lorsque nous le croisions au village. L’après-midi même nous prenions un bateau pour le royaume de Grey Cloud.

Le monde dans lequel j’arrivais était tellement différent de celui que j’avais quitté ! Tout était morne et gris un peu comme le village dans lequel j’avais passé mes premières années de vie. A peine arrivée dans ma nouvelle ville, je savais que je ne me plairais pas ici ! Les immeubles étaient si hauts qu’ils cachaient les montagnes et la ville était si bruyante que je m’entendais tout juste penser. Très vite nous arrivions à la maison des Sesemann… que dis-je une maison, c’était plutôt un palais avec ces immenses pièces et ses nombreux serviteurs ! Immédiatement après mon arrivée, je vis la connaissance de la gouvernante Fraülein Rottenmeier qui me regardait d’un drôle d’air, comme si j’étais une bête curieuse. A peine avais-je le temps de d’ouvrir la bouche qu’elle me critiqua sur mon nom qu’elle jugeait inconvenable pour une citadine de la ville et sur mes habits qui selon elle convenait mieux à une petite sauvage des montagnes. Elle me présenta à Clara sous le nom d’Adelaïde et se jura de me fournir très vite une garde-robe convenable.

Je fis la connaissance de Clara ! C’était une fillette très jolie et pleine de gentillesse qui, contrairement à notre gouvernante, s’amusait de mes manières si différentes des siennes. Nous devenions très vite amies et nous jouions ensemble très souvent. Malheureusement, Clara n’était pas capable de marcher et était bloquée dans son fauteuil roulant. Mais qu’importe, nous trouvions rapidement des jeux qui convenaient à sa situation ! Heureusement qu’elle était là pour m’aider à m’intégrer à mon nouvel environnement. Fraülein Rottenmeier passait son temps à me policer, critiquant tous mes faits et gestes. De plus, les autres employés de maison semblaient être de son côté et passaient leur temps à rire dans leur coin des bêtises bien involontaires que je pouvais faire. Heureusement pour moi, le majordome Sébastian était là pour me rendre la vie plus facile. J’aimais beaucoup ce jeune monsieur très gentil et patient avec moi. Il aurait peut-être mieux valu que cela soit lui notre gouvernante ! Cette nouvelle vie était très difficile à supporter pour moi. Toutes les nuits, je rêvais de mes montagnes et de Grand-père qui devait être si malheureux loin de son Heidi.

Les journées se passaient toujours de la même manière et étaient réglées comme du papier à musique. Le matin nous recevions des cours donnés par un précepteur à domicile. Ce dernier semblait être choqué qu’une petite fille de mon âge ne connaissent rien à la lecture et à l’écriture. C’était une inquiétude qu’il partageaient avec notre gouvernante. Ils avaient peur que mon ignorance ne vienne à porter préjudice aux études de Clara. Bien que je fasse tout pour retenir mon alphabet, j’étais incapable de le mettre dans ma tête ce qui causaient des grosses crises de colères chez mon précepteur et ne faisait qu’agrandir mes peurs et anéantir ma confiance en moi. L’après-midi, après notre temps de chambre, Clara et moi avions le droit de jouer ensemble jusqu’à l’heure du souper. Nous amusions beaucoup toutes les deux mêmes s’il nous arrivait de faire des bêtises.

Je me rappelle particulièrement du jour où nous nous étions échappées de la maison pour rejoindre la cathédrale. Les montagnes me manquaient terriblement et Sébastian m’avait un jour dit que je pourrais les apercevoir depuis le sommet du clocher. Je grimpais donc là-haut laissant Clara seule dans la rue, son fauteuil roulant ne pouvant y être transporté. Elle fit alors la connaissance d’une mendiante qui lui proposa de lui vendre 4 adorables chatons en échange de quelques pièces. Mon amie trouvait leurs petites bouilles si craquantes qu’elle accepta le marché. De mon côté, j’étais terriblement déçue car de là où je me trouvais je n’aperçus guère de montagnes ! Nous ne pensions pas que nous provoquerions un tel remue-ménage. Paniqués à l’idée de nous savoir dehors, le personnel de maison nous chercha dans les rues de la ville. C’est Sébastian qui finit par nous retrouver, se rappelant sans doute de la conversation que nous avions eue tantôt !

Fraülein Rottenmeier était véritablement furieuse lorsque nous rentrions à la maison ce soir-là. Elle me gronda en prétendant que j’avais voulu faire du mal à mon amie. Sa colère empira lorsqu’elle aperçut les chatons. Il s’avérait que notre gouvernante était allergique aux poils de chats. Elle avait été si méchante avec moi que je finis par faire mes valises. Enlevant ses vilaines robes de ville terriblement inconfortables, je m’habillais avec les vêtements que je portais en Suisse. Avant de partir, je pris soin de prendre avec moi le sac contenant les petits pains que j’avais volés à chaque repas pour les amener à la grand-mère de Peter ! Malheureusement pour moi, le personnel réalisa que je tentais de m’enfuir. Ils ne me laissèrent même pas le temps de franchir la porte ! Notre gouvernante furieuse, m’obligea à rester dans ma chambre et j’y demeurais durant une journée entière. Comme si cela n’était pas suffisant, cette pauvre Clara tomba malade. Elle était très triste de penser que je voulais l’abandonner ici. Elle qui se sentait tellement seule enfermée dans cette grande maison ! Pour la réconforter, je lui promis que nous resterions toujours amies.  Ce que nous ignorions à ce moment c’est que Sébastian, désobéissant aux ordres de la gouvernante, avait caché les chatons dans une des chambres de domestiques. Nous nous y rendions tous les après-midis pour jouer avec eux. Cela me permis de retrouver le sourire.

Une autre bonne nouvelle vint bientôt chambouler nos petites vies. Le père de Clara profita de quelques jours de vacances pour venir rendre visite à sa fille. Il était accompagné de la grand-mère de Clara avec laquelle je m’entendais à merveille. Dès notre première rencontre, elle exigea que je l’appelle simplement Grand-mère tout comme le faisait Clara. J’avais l’impression de faire partie de la famille et cela me ravissait. Grand-mère était une personne très ouverte. Elle refusait de croire les propos de Fraülein Rottenmeier qui prétendait que je n’apprendrais jamais à lire. Dès qu’elle en eut l’occasion, elle m’apporta un livre d’histoire parlant de la vie à la montagne. Très motivée, je finis par apprendre seule à lire. Je ne pouvais pas attendre que Grand-Mère revienne le lendemain pour finir son histoire. J’avais toujours envie d’en apprendre plus et c’est depuis là que je me découvris une véritable passion pour la lecture et plus tard pour l’écriture ! Je lisais des passages entiers de mon livre devant la famille Sesemann réunie le soir au salon. Tout le monde était très heureux de constater mes progrès. Je pense que le père de Clara m’aimait bien aussi ! Cela faisait très longtemps qu’il n’avait pas vu sa fille sourir et rire aux éclats. Il déclara dès lors que je resterais à jamais auprès d’eux !

Ces paroles provoquèrent chez moi un profond malaise et je finis par tomber malade. Au départ, personne ne s’en aperçut. Le soir des choses étranges arrivait dans la maison et Monsieur Sesemann ainsi que les domestiques finirent par croire que la maison était hantée. Après tout, quelle autre explication pouvaient-ils donner à ses portes fermées qui s’ouvraient toutes seules la nuit ou à ses bruits de pas étranges qui ne semblaient provenir de nulle part ? Ce n’est que quelques semaines plus tard qu’ils découvrirent la vérité. A force de mal dormir et de faire des cauchemars chaque nuit, j’étais devenue somnambule ! Quelques jours plus tard, je contractais une forte fièvre qui inquiéta le père de Clara. Il finit par faire appel à l’un de ses amis qui était médecin. Ce dernier comprit bien vite que le mal qui me rongeait n’était rien d’autre que le mal du pays. Pour que je me sente mieux, ils n’eurent d’autres choix que de me renvoyer à Seduna.

Même si j’étais très heureuse à l’idée de rentrer chez moi, c’est les larmes aux yeux que j’adressais mes adieux à ma meilleure amie. Je promis à Clara qu’un jour nous nous reverrions. Je rêvais de lui faire découvrir les montagnes ! Monsieur Sesemann m’offrit un panier remplis de petits pains pour la grand-mère de Peter. Je rentrais ensuite chez moi, escortée par Sébastian ! En revoyant mes très chères montagnes, je ne pus m’empêcher de me mettre à pleurer. J’étais si heureuse de les revoir ! L’après-midi même, je rentrais chez moi non sans avoir fait une halte dans la famille de Peter pour leur apporter les petits pains ! Grand-père était si heureux de me voir qu’il me serra très fort dans ses bras me promettant que plus jamais nous ne serions séparés ! Je retournais alors heureuse dans les pâturages avec Peter pour m’occuper des chèvres ! Grand-père décida que nous passerions les hivers au village. De cette manière, je pouvais aller à l’école sans aucune difficulté. J’appris très vite à lire et à écrire comme une grande dame. Très souvent, je donnais à Peter des cours d’appui car il n’était vraiment pas doué dans ce domaine ! J’étais heureuse de retrouver mon compagnon de jeux, ce qui ne m’empêchait pas d’écrire à Clara aussi souvent que je le pouvais. Mon amie me manquait et je finis par la convaincre de me rejoindre. Sa grand-mère l’accompagna et c’est assise sur un char à bras tirés par des paysans qu’elle me rejoignit. Nous nous amusions tant cet été même si Clara regrettait de ne pouvoir monter dans les alpages avec son fauteuil roulant ! Ne voulant pas laisser mon amie seule, je restais bien souvent avec elle. Peter ne put s’empêcher de me faire la tête ! Il était très jaloux et me reprochait de ne plus passer autant de temps avec lui. Il avait toujours été une personne très capricieuse et un jour il détruit le fauteuil de Clara en le faisant rouler jusque dans un précipice. Dès cet instant, nous n’avions plus le choix. C’est Grand-père qui s’occupait des déplacements de Clara en la portant sur ses larges épaules. Clara put ainsi enfin monter à l’alpage avec nous pour garder les chèvres.

Un jour un miracle se produisit. Mon amie fut effrayée de voir une chèvre se précipiter vers elle. Tentant de s’enfuir, elle prit par reflexe appui sur ses jambes et se retrouva debout sur ses pieds. Clara avait retrouvé l’usage de ses jambes ! J’étais tellement fière de mon amie. Tout l’été nous nous entraînions ensemble pour que Clara puisse marcher le jour où sa famille viendrait la chercher. Peter nous aida beaucoup dans ces exercices. Je pense qu’au fond de lui, il regrettait la bêtise qu’il avait commise sur un coup de tête. A la fin de l’été, le père et la grand-mère de Clara vinrent récupérer mon amie. Imaginez la joie qu’ils ressentirent en voyant mon amie debout sur ses jambes qui s’approcha d’eux avec facilité. Nous célébrions ce bonheur ensemble autour d’un bon repas. Même Grand-père qui d’ordinaire était une personne renfrognée s’amusa avec nous. Personnellement, je crois qu’il avait un petit faible pour la grand-mère de Clara mais ce n’est que mon opinion ! Je fus triste de devoir me séparer une nouvelle fois de mon amie mais je lui promis de lui écrire dès que je le pourrais !




La bergère ingénue
Ensemble, nous pourrons déplacer des montagnes !
Ma vie changea du tout au tout lorsque j’eus l’âge de 15 ans ! J’étais désormais une jeune fille et même si mon mode de vie restait le même, je ne pouvais nier que des changements s’opérais en moi. Peter pour commencer. Nous avions passé toute notre enfance ensemble et notre relation évolua pour passer d’une amitié gentillette en une belle histoire d’amour. Certes Peter était arrogant, têtu, gourmand et maladroit mais derrière cette écorce aussi rugueuse que celle d’un sapin se cachait un cœur d’or ! Ce sont tous ces éléments qui me poussèrent inévitablement dans ses bras. Je pense que nos deux familles devaient s’en douter ! Grand-père était devenu très sévère avec Peter, bien plus qu’il l’était autrefois. Je pense qu’il avait peur pour moi et qu’il voulait s’assurer que Peter serait un compagnon fidèle et courageux qui me protègeraient contre tous les monstres qui se dresseraient sur mon chemin ! Quant à la famille de Peter, sa mère était très heureuse de nous savoir en couple ! Malheureusement, Grand-mère n’en saurait jamais rien. Elle s’était tranquillement éteinte dans son sommeil à l’âge de 92 ans, une mort douce pour une femme qui l’était tout autant ! Je fus très peinée de la perdre mais je fis mon possible pour soutenir mon ami et sa mère dans cette épreuve.

Arrivée tranquillement à la fin de ma scolarité obligatoire, je dus me choisir un métier ! J’avais toujours rêver d’être institutrice et je choisis donc de partir dans la vallée pour étudier dans une grande école. Peter qui n’était pas fait pour étudier, choisit de demeurer dans les montagnes où il apprit le métier de menuisier, tout comme mon père et son père avant lui. Il était très triste à l’idée de me voir partir. Je lui promis donc de revenir dès que mes études seraient terminées. Après toutes ces années passées aux côtés de Grand-Père dans les montagnes mon départ ne fut pas évident. Je savais cependant très bien ce que je voulais faire de ma vie. S’il était une chose que la grand-mère de Clara m’avait apprise c’était bien de ne jamais laisser personne s’interposer entre mes rêves et moi ! Je m’inscris donc à l’âge de mes 16 ans dans une haute école pour apprendre les belles lettres et devenir institutrice.

La vie en plaine ne ressemblait en rien à la vie dans les montagnes. Ici les gens se connaissaient rarement. Ils étaient bien trop occupés à régler leurs problèmes personnels. La solidarité ne semblait pas être une valeur très répandue dans la ville. Malgré tout, cela ne m’empêcha pas de me faire de très bons amis. J’eus même la surprise de retrouver Clara qui avait choisis de faire ses études à l’étranger ! Sa petite excursion dans les montagnes lui avait donné envie de découvrir le monde et elle en profitait autant que possible. Son handicap n’était plus qu’un lointain souvenir et elle conjurait toutes ces années d’immobilisation par la danse qui devint son hobby favori. Extravertie et adorant la foule, ce fut elle qui me traîna dans mes premiers bars et dancing ! J’aimais bien l’idée d’échapper à la rigueur de l’école pour profiter à fond de la vie !

C’est dans ce milieu un peu étrange que j’entendis pour la première fois parler des conflits entre le royaume de Seduna et le royaume de Tyrolia. Depuis toujours, la Suisse avait souhaité son indépendance. Les paysans écrasés par les taxes et les conditions de vie misérable dans lesquelles ils vivaient sous le terrible jougs du royaume deTyrolia, se battaient pour leur liberté et leurs droits ! Ils souhaitaient devenir un Etat indépendant et avaient gagné leur liberté au prix de grands sacrifices. Tout cela avait commencé 20 ans plus tôt, peu avant ma naissance. Pourtant, les conflits duraient toujours sans que personne ne remporte clairement cette guerre. En ces années de douleur, Tyrolia semblait l’emporter et des ambassadeurs du roi avaient été placés à la tête des petites villes de Seduna afin de mater leurs révoltes !

En les écoutant parler, je me pris d’affection pour cette cause. Après tout, la liberté constituait pour moi une valeur très importante et je ne pouvais que me sentir proches de mes compatriotes qui dans le fond ne souhaitaient que rendre justice à leur peuple. Des jeunes hommes commençaient à se regrouper en milices, se préparant à tuer tout arrivant de Tyrolia qui viendrait nous dicter notre conduite. Bien sûr, je ne pouvais pas prétendre devenir une de leurs membres, les femmes n’étant pas admises dans ces petites armées. J’agissais donc de manière plus discrète en devant une oratrice fidèle de notre combat et en incitant les jeunes hommes de la vallée à se battre à nos côtés. Bien sûr, ces actions ne m’empêchaient pas de suivre mes cours et je finis par décrocher mon diplôme. Mon désir le plus cher était à présent de retourner dans les montagnes retrouver ma famille. Je quittais donc Clara encore un fois, lui promettant de continuer à lui écrire autant que je le pourrais.

Je fus très bien accueillie par les gens de mon village qui organisèrent une grande fête pour cette occasion. Je retrouvais Peter avec plaisir toujours aussi éprise de mon menuisier à la tête toujours aussi dur que du caillou et au cœur tendre. C’est au cours de cette soirée qu’il me fit sa demande en mariage. Sans hésiter une seule seconde, je l’acceptais. Il y a si longtemps que je rêvais de devenir son épouse. La cérémonie fut splendide ! Tout le village était réuni et très émue de cette union. Je quittais alors la demeure de Grand-Père et m’installais au village dans un chalet au côté de mon époux. Je devins l’institutrice du village et donnait des cours aux élèves durant toute la saison d’hiver. En été, je m’occupais comme je le pouvais travaillant tantôt comme couturière, tantôt comme écrivain de livres pour enfants. Une année plus tard, je donnais naissance à notre fils : Fritz Peter. C’était un garçon magnifique aux cheveux très noirs et aux yeux noisette. Ce petit ange me comblait de bonheur et j’étais très heureuse de pouvoir jouer mon rôle de mère et d’épouse auprès de mes deux hommes. Cependant, je ne pouvais nier le changement qui c’était opéré en moi depuis que j’avais vécu dans la vallée. La cause à laquelle j’avais pris part m’obsédais toujours et je continuais à me battre pour les droits des habitants de Seduna en publiant des tracts qui étaient publiée dans tous les villages environnants. Je pris alors le nom de plume de Wilhelmina Schönberg afin de protéger mon identité. Mon audace inquiétait grandement Peter qui craignait que je me fasse arrêter par les autrichiens et condamnée pour avoir osé défié leur autorité. Je tentais alors de le rassurer, de lui promettre que rien au monde ne pourrait m’éloigner de ma famille. Je continuais à vivres mes deux vies en parallèle et tout fonctionnait à merveille jusqu’au jour où une terrible nouvelle parvint jusqu’à notre village. Les habitants de Tyrolia fatigués du comportement de mes compatriotes avaient fini par leur déclarer une guerre sans merci. De toutes part, leurs soldats partaient massacrer les habitants de nos vallées égorgeant sans aucune honte les paysans et les civils qui n’avaient pourtant rien à voir avec ce conflit. Les vieillards, les femmes et les enfants étaient tuer par centaine alors que nos valeureux soldats ne parvenaient pas à les défendre. Ils étaient après tout moins bien équipés que leurs adversaires.

Les habitants de Seduna mobilisèrent donc tous les hommes valides de notre pays afin d’assurer notre défense. Cette situation ne pouvait me laisser de glace et je pris donc la décision de me joindre à eux qu’importe le rôle que je jouerais dans cette guerre. Je ne pouvais les laisser faire ! Je pris donc la terrible décision d’abandonner derrière moi l’homme de ma vie et mon petit garçon âgé seulement de huit ans. Peter ne pouvant comprendre cette situation ne m’adressait pas même un adieu et me laissa partir sans même que je puisse embrasser une dernière fois mon fils. La réaction de Grand-Père fut plus modérée mais je sentais dans sa voix qu’il était très inquiet pour moi. Cela ne l’empêcha cependant pas de me faire cadeau d’une magnifique arbalète qu’il avait gardé depuis ses années de service militaire. Les larmes aux yeux, il me serra dans ses bras et me laissa ainsi partir.

Engagée dans l’armée en tant qu’infirmière, je soignais les soldats blessés grâce notamment à l’art subtil des plantes que Grand-Père m’avait enseigné. Voir tous ces hommes souffrir le martyr n’était pas une situation facile mais je fis mon possible pour les aider. Cependant, je sentais au plus profond de moi que cela ne me satisferait pas. J’avais besoin d’action et je voulais me battre à leurs côtés. Je fis un jour part de mon désir profond à un jeune sergent en convalescence. Ce militaire faisait partie des arbalestiers et il me promit de m’aider à m’entraîner dans le plus grand secret. Il m’apprit à tailler des flèches et à me servir de l’arme que Grand-Père m’avait donnée. Je n’étais pas mauvaise dans la manipulation de l’arbalète et j’étais capable de viser et tirer en plein cœur de cibles situées à une centaines de mètres de distance. Bien sûr, je me doutais que cette arme ne me serait jamais d’aucune utilité. Après tout, aucun officier ne m’accepterait jamais dans son unité. Le destin vint subitement frapper à ma porte. Un jour, lorsque nos hommes se trouvaient sur le front, un groupe d’une dizaine de soldats de Tyroliaarmés vinrent attaquer notre campement. Les personnes présentent ne pouvaient guère se défendre. Il n’y avait après tout que des cantiniers et le personnel soignant qui n’avait reçu aucune éducation militaire et n’étaient pas armés. Notre seul groupe de défense étaient des soldats malades ou blessés qui n’étaient pas en état de combattre. Prenant toute la mesure de cette situation désespérée, je mis alors en pratique l’enseignement que j’avais reçu. Partie chercher mon arbalète, je tuais un à un les soldats que je croisais sur mon chemin. Mon courage en inspira plus d’un et suivant mon exemple, je vis mes compagnons je joindre à moi et se battre à l’aide d’armes de fortune. Protégeant comme nous le pouvions notre campement, nous parvenions à tuer ou à chasser nos assaillants. Cette victoire fut mon billet d’entrée pour les forces armées. Parmi nos patients se trouvait un capitaine qui impressionné par mes compétences fit une entorse au règlement et m’invita à rejoindre l’unité qu’il commandait.




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MessageSujet: Re: Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?"   Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?" EmptyMer 12 Oct - 21:59

Histoire
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Une pomme sera le prix de la liberté !
Libres et fiers de l'être !
Après trois ans passé dans l’armée, j’étais devenue une valeur sûre de notre régiment et mes compagnons d’armes admiraient mes compétences d’arbalestier. Malgré toutes les forces que nous avions engagées dans cette guerre, nous finissions par perdre contre nos ennemis. A partir de ce jour, la vie dans nos contrées fut très difficile. Les représentant de Tyrolia, les baillis, faisaient régner la terreur dans nos villes et nos compagnes.  Les humiliations aussi bien psychologiques que financières nous firent tous nous mettre à genoux. Les familles avaient à peine de quoi manger et les paysans devaient sacrifier une bonne partie de leurs récoltes pour les riches et puissants seigneurs de Tyrolia.

De mon côté, j’étais revenue vivre dans mon village auprès de ma famille. J’avais tant manqué à Peter que ce dernier me pardonna presque ma décision de l’avoir abandonné ainsi que notre fils qui était un beau petit garçon de onze ans. A mon arrivée au village, mon mari m’apprit une terrible nouvelle. Grand-Père était mort quelques jours plus tôt, harassé par une grave pneumonie qui avait fini par l’emporter loin de nous. La pensée que Peter et mon fils soit resté à ses côtés jusqu’à sa mort me rassurait mais jamais je n’ai pu me pardonner d’avoir laissé mon grand-père que j’aimais tant mourir loin de moi. Rongée par la culpabilité, je passais tous les jours beaucoup de temps sur sa tombe et racontais l’histoire de mon enfance à mon fils. Je finis même par écrire un livre sur mes aventures dans les montagnes afin d’honorer publiquement la mémoire de Grand-Père. Bien sûr, je ne manquais pas d’envoyer un exemplaire à ma très chère amie Clara avec laquelle j’entretenais toujours de bonnes relations, même s’il était devenu impossible pour nous de nous voir.

Je continuais à enseigner même si les Autrichiens avaient beaucoup diminué les matières que nous étudions. Il était hors de question d’enseigner l’Histoire de notre pays ! Nos envahisseurs craignaient que cela ferait naître des idées de rébellions dans la tête de nos bambins. Bien sûr, mon expérience de la guerre n’était ignorée de personne pas chez nous. Je passais beaucoup de temps à parler de notre expérience sur les champs de bataille. Je leur parlais également des idéaux qui m’avais poussée à m’engager dans cette guerre sans fin et je tentais de partager avec eux les plaisirs de vivre libres loin de l’oppression.

Je n’avais pas peur des représailles. Après tout, notre village était si reculé que peu de monde savait ce qu’il s’y passait. La vie en ville était en revanche beaucoup plus difficile. Chacune de nos actions et de nos actes de rebellions étaient consignés et menaient bien souvent à une peine de prison ou à une condamnation à mort. Je ne passais pas beaucoup de temps en ville ! Je désirais plus que tout protéger ma famille et nous couper du monde était sans doute la meilleure façon d’y parvenir. Cependant, il arriva un jour où je dus descendre dans ma vallée afin de me procurer de nouveaux livres de cours pour mes élèves. Fritz avait tant insisté pour aller visiter les grandes cités que je me résolus à l’emmener avec moi. Peter nous accompagnait également. Il espérait pouvoir vendre certaines de ses œuvres au marché local. Nous nous mettions donc tout en route un magnifique jour de printemps, sans se douter du drame qui allait se dérouler dans cette ville.

Tout comme beaucoup de ses condisciples, le bailli Gessler faisait régner la terreur sur cette ville. Autoritaire, il ne tolérait ni l’indiscipline, ni la désobéissance. Afin d’asseoir son autorité suprême sur la cité, il avait instauré une tradition humiliante pour tous ses habitants. Il avait déposé son chapeau sur une hampe. Chacun de nos concitoyens devaient saluer son chapeau en passant devant lui. Dès que nous entrions dans la ville, on nous avait prévenu de cette tradition. Pourtant, fière et rebelle, je ne tolérais pas de pouvoir ainsi m’agenouiller devant un peuple qui avait tué tant de mes amis. C’est pourquoi, au moment de passer devant la hampe, je passais tout droit tout en tenant la main de mon petit garçon dans la mienne. Un des gardes de la ville me rattrapa alors, m’invitant poliment à rattraper ce grave manquement de ma part. Refusant tout net d’exécuter ses ordres, il m’arrêta et emmena mon enfant avec moi. Peter était absent à ce moment et je remerciais le ciel qu’il n’ait pas été à nos côtés. Une femme et un enfant pouvaient espérer un peu de clémence de la part des seigneurs, les hommes eux étaient tout de suite jeter en prison.

Je rencontrais alors l’homme repoussant et cruel qu’était le bailli Gessler. Trônant sur un siège de fortune au milieu de la grande place, il assistait à la collecte des impôts tout en toisant le monde de haut. Me poussant à ses pieds, les gardes racontèrent à leur maître toute l’histoire. Le bailli me demanda alors de me présenter. En entendant mon nom, il resta coi. Apparemment, la légende de la jeune montagnarde championne d’arbalète était parvenue jusqu’à lui. Le bailli ordonna dès lors à ses gardes d’éloigner mon fils de moi, l’arrachant presque de mes bras. Tout en conservant mon calme, j’adressais à notre tortionnaire un regard noir. Qui donc était-il pour m’enlever mon enfant ? Un sourire cruel aux lèvres, il ordonna à l’un de ses gardes de me donner son arbalète. De son autre main, il fit signe à un marchand de fruits et de légumes. Il lui ordonna de choisir la plus belle de ses pommes et de la donner à l’un de ses gardes. A cet instant, il consentit enfin à m’adresser quelques mots.

- On dit que dans tout le pays, il n’y a pas de meilleur arbalestier que toi. Prouve-le ! Un de mes gardes va poser la pomme au sommet de la tête de ton fils. Si tu parviens à la toucher, vous serez libre tous les deux ! Sinon ton fils mourra et tu deviendras esclave.

A cet instant, je ne pus m’empêcher de trembler. Je connaissais ma grande maîtrise de cette arme et je savais que mon tir était précis. Mais viser une chose aussi petite qu’une pomme si la tête de l’être que j’aimais le plus au monde me remplissais d’une rage et d’une colère sans égale. N’ayant pas d’autres choix que d’obéir, je chargeais l’arme que l’on m’avait donnée. Les gardes avaient eu la gentillesse de me donner deux flèches, deux chances de blesser et de tuer mon enfant. Prenant sur moi, je chargeais l’arme et tentais de me calmer. Je choisis de ne pas porter mon attention sur Fritz qui restait aussi calme et posé qu’il pouvait l’être. Seul le point rouge formé par cette pomme retenait mon attention. Parvenant à me concentrer malgré la foule des badauds. Ils s’étaient réunis autour de nous, curieux de voir les prouesses de celle qui était devenu une héroïne pour la populace. Soudain, ma flèche partit et frappa la pomme en plein cœur sous les applaudissements de la foule. Bien que rassurée, je ne conservais pas mon attention vers mon fils. A peine quelque secondes plus tard j’armais mon arbalète d’une deuxième flèche que je dirigeais vers le bailli et tirais. Ayant agi dans une telle précipitation, la flèche manqua sa cible et finit sa course dans un poteau.

Fou de colère, je bailli ordonna mon arrestation sous les yeux ébahis de mon fils et de mon mari qui venait d’arriver sur la grande place. Le bailli m’annonça alors que je serais envoyé le jour-même dans les galères en partance pour le royaume de Golden Land. Très fière, je lui répondis que cela m’était bien égal et je réclamais seulement qu’il tienne sa promesse en laissant mon enfant libre. Malgré tous ses défauts, le bailli Gessler était un homme d’honneur et mon fils fut libérer. Nos adieux furent déchirants mais j’étais très heureuse de savoir mon fils sain et sauf. C’était tout ce que je désirais en cet instant. Le soir-même j’étais embarquée sur un bateau qui m’emmena vers ma prison. Cependant, je n’eus pas le temps de découvrir ce nouveau territoire car ce soir fut le jour où le sort noir frappa le Mondes des Contes et nous plongea dans un tout nouvel univers




Une jeune Edelweiss à Storybrooke !
Bienvenue au bonheur des papilles !
Je suis née dans l’état du Montana, au cœur-même de ces superbes montagnes qui peuplent les guides touristiques sur les Etats-Unis. Mes parents travaillaient comme bergers et possédaient l’un des plus beaux troupeaux de moutons de la région. La vie n’était pas toujours très facile et ma famille n’était pas très riche. Mes parents étaient cependant des personnes adorables qui aimaient leurs enfants plus que tout ! J’ai eu un frère et une sœur qui se prénommaient Patrick et Claudia. Nous nous amusions beaucoup ensemble et nous nous aimions tous tendrement. Néanmoins, nous avions dû quitter très vite le monde de l’enfance pour découvrir le travail de paysans. Dès nos huit ans nous allions dans la montagne garder les bêtes avec notre père et ses vieux compagnons. J’adorais passer du temps dans la montagne avec les moutons. Les paysages étaient tout bonnement splendides et j’eus l’immense privilège d’apprendre à monter à cheval avec Sébastian qui était le meilleur ami de mon père. Bien sûr, notre vie ne se limitait pas à travailler en pleine nature. Nous avions tous les trois bénéficier de cours particulier que notre mère, institutrice de formation, nous donnait tous les jours. Je n’étais pas une élève très assidue et j’avais beaucoup de mal à comprendre le monde des chiffres et tout ce qui gravitait autour des mathématiques. Cependant, j’aimais beaucoup la lecture et dès que j’avais un moment de libre je plongeais la tête la première dans les plus fantaisistes et aventureux des univers. Je me mis d’ailleurs très tôt à écrire des histoires et je n’ai jamais pu m’arrêter.

Contrairement à ma sœur aînée, j’abandonnais très vite les études et choisis une formation de chocolatière plus en accord avec ma véritable nature. J’ai toujours aimé les confiseries et le chocolat constituait pour moi une source d’inspiration absolument sans limite. J’adorais trouver de nouvelles recettes, inventer de nouveau goût et sculpter cette belle texture. J’innovais en utilisant du lait provenant de différents animaux, le lait de chèvre et de brebis étant mes préférés. Ma formation se déroula à merveille et après plus de trois ans d’apprentissage je décrochais mon diplôme de chocolatière. J’aurais pu partir et me chercher du travail ailleurs mais durant les premières années succédant ma formation je restais auprès de ma famille et de mes montagnes adorées. Cependant, mes parents trouvaient dommage de gâcher mon talent naturel en gardant les moutons avec eux. C’est pourquoi ils me poussèrent à rejoindre ma sœur qui vivait à Boston. Elle avait terminé des études d’avocate et travaillait comme assistante dans un cabinet très connu de la ville. Elle déclara qu’elle serait très heureuse de me revoir et c’est donc avec le consentement familial que je quittais ma douce province pour la vie de la grande ville. J’étais alors âgée de 22 ans.

Je détestais ma vie à Boston. Cet univers si bruyant et grisâtre me déprimait. J’avais tant de peine à me faire à cette vie qui me paraissait si superficielle et à ces habitants qui semblaient si peu s’intéresser aux malheurs des autres. La solidarité et la convivialité semblaient leur être des valeurs totalement étrangères. J’aurais volontiers quitté cette ville aussi vite que j’étais arrivée si cette cité ne m’avait pas donné la chance de réaliser mon rêve. J’entendis un jour parler d’un concours de pâtisseries organisé pour dénicher les talents prometteurs de demain. Sans grand espoir, je m’y étais inscrite afin de mettre mes compétences en pratique. Contre toute attentes, je finis par remporter ce concours haut la main grâce à la création de mon gâteau au chocolat. Un des juges du concoure de pâtisserie, un jeune chocolatier développant sa start-up, me proposa de travailler à ses côtés. Heureuse à l’idée de pouvoir enfin vivre de ma passion j’acceptais bien volontiers son offre.

Notre collaboration fût florissante et nous parvenions à développer une entreprise réputée et très courue par les habitants de la ville. J’étais heureuse de travailler aux côtés de Mike qui devint rapidement mon meilleur ami. Cependant, la vie dans la campagne me manquait. J’avais besoin de quitter l’air impur de la ville et tous ces inconnus pour retrouver un peu de mon ancienne vie. C’est pourquoi je finis par laisser la ville de Boston derrière moi. Sans véritablement savoir où je voulais me rendre, je finis par traverser la petite ville de Storybrooke. Cette petite cité possédait tout ce que je désirais, sauf bien évidemment mes montagnes chéries ! Cela ne m’empêcha cependant pas de choisir cette ville comme nouveau lieu de résidence. Je m’installais dans le joli quartier Flamel et travaillais quelques années comme serveuse au coffee shop. M’imposant très tôt dans ce nouveau lieu de travail, je finis par proposer à mes clients des pâtisseries et chocolats de ma confection.

C’est à ce moment que la malédiction fut rompue. Mes souvenirs revinrent intacts et je me rappelais de tout ce qui avait pu être ma vie auparavant. Je me souvenais de mes montagnes, de la famille que j’avais délaissée le jour où l’on m’avait arrêtée. Je m'en voulais beaucoup de devoir rester dans cette ville sans espoir de pouvoir les rejoindre ou même de savoir ce qui leur été arrivé. Il fallait cependant que je poursuive ma vie et je décidais donc d'ouvrir ma petite chocolaterie qui rapidement eut un grand succès. Vivant en célibataire, cela ne m'empêchait pas de me faire de nombreux amis dans cette ville.

Un miracle finit par se produire un an après la rupture de la malédiction. Les portails entre le Monde des Contes et la ville de Storybrooke étaient à présent ouverts. Il était tant pour moi de rejoindre mes deux hommes au royaume de Mint Cream. Après avoir négocié mon passage dans le monde qui m'avait vu naître, j'y pénétrais avec appréhension et fini par découvrir la vérité sur notre royaume. Le royaume de Tyrolia n'était desormais plus le seul ennemi dont il fallait se méfier. Je craignais qu’il n’arrive quelque chose à ma famille. Je leur proposais donc de venir s’installer avec moi à Storybrooke, convaincue que c’était là la meilleure des solutions. Je ne voulais plus jamais vivre loin de mon mari et de mon fils et c’est donc avec grand plaisir qu’ils me rejoignirent dans ce tout nouveau monde. Tout d’abord surpris par l’étalage de toute cette nouvelle technologie, ils finirent par s’y habituer ! Peter prit un emploi comme menuisier et travailla en collaboration avec un vieil homme très gentil du nom de Marco. Mon fils quant à lui continuait à fréquenter l’école et poursuivait son rêve de devenir un jour un biologiste réputé.




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Alice R. O'Liddell
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MessageSujet: Re: Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?"   Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?" EmptyJeu 13 Oct - 22:14

Rebienvenue encore Hihi !
Bon courage pour cette nouvelle fiche <3 comme d'hab, tu as une semaine pour la faire, et tu peux demander jusqu'à trois délais d'une semaine chacun Love Et toujours, si questions, viens embêter le staff What a Face
Mais maintenant tu connais la maison Please
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Heidi W. von Bergen
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MessageSujet: Re: Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?"   Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?" EmptyJeu 13 Oct - 22:33

Merci Alice pour le blabla staff !

Oui effectivement, je connais la musique ! Siffle
ça ne devrait pas vraiment me prendre trop de temps pour la rédiger de toutes manières !
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Briar-Rose Woods
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MessageSujet: Re: Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?"   Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?" EmptyVen 14 Oct - 6:31

Hey bienvenue à ton nouveau personnage ! Bon j’ai hâte de voir ce que tu allais faire d’elle ! J’aime bien la bouille de Audrey Tatou ! Je suis impatiente. Je trouve qu’elle colle bien pour une petite-suisse ! miom !
Courage à toi ! <3
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Allan de Dale
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MessageSujet: Re: Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?"   Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?" EmptyVen 14 Oct - 10:33

Bienvenue petite enfant avec ce nouveau personnage !

J'espère que Hilda pourra être ta fée Marraine :)
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MessageSujet: Re: Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?"   Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?" EmptyVen 14 Oct - 11:47

Merci à vous deux pour votre accueil ! Potté

Briar > Tu verras le perso sera cool... j'ai dàjà pleins de projets de liens avec tes persos à toi. Anna notamment comme Clara est chocolatière ! Mdr Je suis conte que mon idée de vava te plaise en tout cas !

Allan > Ce serais avec grand plaisir d'avoir un lien avec Hilda... je l'aime beaucoup ta petite fée moi ! Heart
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MessageSujet: Re: Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?"   Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?" EmptyJeu 3 Nov - 21:23

Alors, y’aurait des petites modifications à faire.
Déjà, faudrait retirer les noms des villes et pays qui existent du monde réel. Il n’y a vraiment que Londres et Paris qui existent dans le Monde des Contes. Tu peux parler d’un petit village ou un d’un royaume, ville. Quitte à ce que tu veuilles lui trouver un nom de petite ville Suisse, pas de soucis. Enfin, je ne sais pas si tu me suis. Sinon, tu précises rien ou lui trouves un joli nom Please

Ensuite, sur ta fin, il faudrait détailler un peu plus, le moment de la levée de la malédiction. Comment elle a fait pour aller chercher sa famille ? Avant ou après l’ouverture des portails. Soit un an après la malédiction si c’est après l’ouverture des portails. Si c’est avant, comment elle a fait ? Car ce n’était pas facile. Ou alors ça coutait très cher auprès du Lièvre de Mars.
Aussi, le fait qu’elle arrive dans le Monde des Contes, et qu’elle a simplement été marquée par la pression de l’Autriche (qu’il faudra changer aussi) alors que ça fait presque 20 ans que le Monde des Contes se déchirent avec une guerre mondiale. Voili, voilu. Désolée, ça te fait un peu de taff.
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Heidi W. von Bergen
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MessageSujet: Re: Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?"   Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?" EmptyJeu 10 Nov - 20:29

Ca y est j'ai fini les corrections de la fiche !
Je vous laisserais relire et me dires si les corrections jouent !

Comme je suis gentille et que je vous adore, toutes les corrections ont été faites en rouge. Les deux derniers paragraphes répondent aux questions que vous m'aviez posées pour la fin de la fiche !

Pour les détails...

J'ai tout d'abord modifié le prénom de Clara en celui de Heidi sur l'ensemble de la fiche !

J'ai ensuite modifié les noms de royaumes : La Suisse est devenue Seduna, L'Allemagne Bavaria et l'Autriche Tyrolia ! J'ai cependant laissé le nom du village d'Heidi tel quel comme il n'est pas très connu. Dites-moi si les noms des royaumes jouent ou si je devrais faire preuve de plus d'inspiration !

Enfin, j'ai répondu à vos différentes questions sur ma fiche ! Heidi a rejoint sa famille après l'ouverture du portail et l'a ramené à SB. Comme le royaume de Seduna est situé dans les terres de Mint Cream il n'y a pas d'autres pressions exercées sur son royaume à elle alors je me suis contenté d'évoquer vaguement les conflits dans les royaumes.

Voilà, voilà j'attends vos ordres pour la suite des opérations !
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MessageSujet: Re: Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?"   Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?" EmptyVen 11 Nov - 23:46

On s’occupe de toi ;)
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MessageSujet: Re: Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?"   Heidi W. von Bergen "Et si un flocon de neige avait le pouvoir de faire s'effondrer une montagne ?" EmptySam 12 Nov - 11:23



Congratulation !!!
Du chocolat ! Du chocolat !
texte perso, blablabla
Voilà un petit personnage courageux qui sent bon la douceur du chocolat juste avant les fêtes ! Please Il faudra en envoyer jusqu’à Mint Cream dans le petit fjord d’Arendelle !
Une adorable petite histoire d’une jeune-femme patiente.


Tu es validey si c’était pas clair. Pompom Va donc jouer !


Mais à présent que tu fais partie de notre petite communauté de très grands tarés, il y a plusieurs choses qui pourraient t'être utile afin de s'assurer que tu as toutes les cartes en main pour t'intégrer sur le forum. Tout d'abord tu peux aller ouvrir une fiche de liens ICI afin de pouvoir te rapprocher de tes petits camarades ou au contraire te créer les pires ennemies du monde. C'est ICI aussi que tu pourras créer ta fiche de sujets pour pouvoir gérer tous tes rp et où on pourra t'en quémander. Mais bien entendu, si tu veux directement aller vers les autres mais que tu ne sais pas vers qui te tourner, n'hésite tout simplement pas à directement demander un rp ICI ou voir si quelqu'un recherche un rp. D'ailleurs, pour pimenter ces petits sujets si tu en as envie, tu peux très bien aller ICI afin de remplir un petit défis rp ! Après bien sûr, si tu as besoin d'une maison ou de toute autre lieu, tu peux très bien en faire la demande ICIet ICI. Enfin, pour terminer, n'hésite pas à faire un tour dans la boutique de Gold ICI, c'est le meilleur endroit pour dépenser ses points et obtenir des récompenses sympa !

Voila, maintenant tu devrais avoir toutes les informations nécessaire pour faire un bon démarrage sur le forum. N'hésites pas à fouiller le forum, d'autres surprises t'attendent ! Bon jeu à toi   !
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