Montre moi ce que tu sais faire + Neïlina&Briar.

Montre moi ce que tu sais faire

La plus âgée des deux avait vraiment l’admiration de sa cadette quand cette dernière la voyait faire tant d’effort pour s’entretenir, que ce soit esthétiquement que physiquement pour son travail. Elle n’était pas simplement belle, elle se donnait les moyens de l’être et d’être la meilleure. En tout cas, c’était comme ça que Briar le voyait. Une femme douée, d’une grande beauté et qui savait ce qu’elle voulait et où elle voulait aller. Briar était à bout de force, rien que de penser tout ça. Vraiment, le sport ce n’était pas son truc, en tout cas pas celui-là. Elle faisait souvent du yoga mais c’était tout. Son corps n’était pas habitué à ces exercices là. Et même si elle n’hésitait pas à se battre, il n’était pas dit qu’elle frappait avec puissance. Ces poids dans tout les cas étaient alors insupportables pour ses muscles, réels ou non.

Heureusement, le supplice prendrait fin et elle le savait. Elle n’avait plus l’énergie de retenter la barre, même pas motivée, or toujours pleine d’envie. La rousse se fit la réflexion de porter peut-être plus souvent Anakin finalement. Ce serait ça comme travail physique de gagné ! En gros du temps et du repos ! Il n’y avait rien de pire pour elle que de faire quelque chose parce qu’il fallait le faire, et surtout si c’était contraignant. Si c’était bien cachée ou que ça mariait l’utile à l’agréable (enfin dans ce cas, l’utile au devoir), elle perdait alors la notion d’obligation. Briar était une demoiselle étrange, où si elle pouvait en faire le moins possible, mieux elle se portait. De tout optimiser lui donnait alors cette impression de peu en faire.

La discussion s’était égaré dans quelques confidences de la part de l’étudiante. Elle finit par pencher la tête et hausser les épaules à ce que pensait Neïlina de ses plaintes de princesse.
« Tu as raison, me suffit de pas continuer. Mais j’ai bien aimé, je te le cache pas, sourit-elle en coin. Je pense simplement que j’ai les pensées de n’importe quel ignorant sur le sujet de se faire payer pour du sexe. Forcément, j’ai pas une bonne image de moi. Soit. J’en parlerais avec mon psy, ça sera marrant à aborder ça. »

Elle s’abreuva un petit peu, et elles parlèrent alors de faire une petite revue. Enfin son amie le lui proposa alors qu’elle pouvait à peine faire un 360° sur la barre. Briar aurait pu avalé de travers si elle le lui avait proposé en pleine déglutition. Elle n’était pas encore confiante et elle ne supportait pas se montrer sous ce jour. Encore moins à d’autre, Neïlina était là pour l’accomplir, alors elle confronterait forcément cette fausse assurance qu’elle montre à qui le veut. Puis elle rit ensuite avec son amie, à propos de Dagmar.
« Vraiment ? Moins intime ! Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre, haha ! Mais non, j’oserai pas. Je suis pas encore prête pour ce genre d’homme. J’attends de m’améliorer, après qui sait… Je lui ferais tout un spectacle dans son salon, continua t-elle la boutade. Mais si t’es là, alors marché conclu. Je veux le faire. Je verrai vis à vis de mon emplois du temps comment on va s’arranger. » lui sourit-elle.

Rhabillées et sorties part la porte du personnel du Psychic Club, elles marchaient les talons à l’unissons qui résonnaient dans la rue humide. Briar lui raconta quelques anecdotes sur les clients du casino et elle attendait la même chose de Neïlina qui le fit naturellement pour ceux qui fréquentaient la boite de strip-tease. Elles avaient bien rient de leurs aventures en conservant l’anonymat des consommateur. Briar-Rose ouvrit alors la porte d’un salon d’esthétique, le plus cher des deux qui se trouvaient en ville.
« Tu vas jamais te sentir aussi bien qu’ici, je te promets. En plus la bonne nouvelle, c’est que j’ai une séance offerte plus pour une autre personne. C’est genre un truc découverte tu sais, pour appâter le client, mais ça fait toujours du bien. »

La fin d’après-midi devant un cocktail au Rabbit Hole, ne fit que finaliser parfaitement sa vie de jeune femme. Marvin gardait l’enfant pour la nuit, alors jusqu’au lendemain, elle put profiter de cette sortie pour une fille normale de son âge. Elle avait apprécié et pleinement profiter. Elle aimait bien passer du temps comme ça, surtout avec Neïlina. Ca lui changeait de son quotidien de mère étudiante qui avait des soucis de sommeil.
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